Durant des années j'ai bâti patiemment un rêve, celui d'un gamin qui désire réaliser le tour du monde à vélo. Le 7 mai 2012 je pose mes roues sur le sol canadien, il est temps de le vivre car les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. C'est le début d'une longue et belle chevauchée autour du monde en plusieurs escales.

De l'Océan Arctique, traversant les montagnes Rocheuses, passant les déserts mexicains, franchissant les jungles de l'Amérique Centrale, le cap toujours plus au Sud vers le Cap Horn je remplis toujours plus mes sacoches de souvenirs à chaque fois que je traverse un pays. Cette soif d'aventure m'amène à découvrir des paysages, des cultures, des peuples incroyables,mais ce voyage à travers les continents ne pourrait être extraordinaire sans une grande aventure humaine:
Une aventure humaine qui s'appelle :
PLAN INTERNATIONAL.

La fondation PLAN INTERNATIONAL est une ONG mondiale qui lutte pour construire et apporter un meilleur futur à des enfants dans des pays en développement. Pour moi aider un enfant aujourd'hui c'est changer son futur. Car eux sont l'avenir et donner du rêve à un enfant ne coûte rien mais son sourire n'a pas de prix.
Je me suis dit si j'ai la chance de vivre mon rêve pourquoi pas soutenir cette cause. Mon soutien reste simple, il consiste à promouvoir les actions de PLAN INTERNATIONAL sur le terrain par le biais des médias et de collecter des dons via la vente de mes autocollants dont je reverse tous les bénéfices afin de réaliser des actions auprès des communautés de PLAN INTERNATIONAL.

Cette aventure autour du globe porte le nom de la Petite Rose des Vents et via ce blog je vous invite à en vivre son histoire.

vendredi 28 juin 2013

Nicaragua 8904 km



Me voilà de retour au Nicaragua après avoir pédalé plusieurs semaines au Costa Rica et au Panama, la différence est frappante. C'est un pays émergeant en plein développement économique avec de très fortes disparités. 

Est ce le marcheur qui les a usées ou ce sont elles qui ont usé le marcheur ????? Affaire suivre pour une autre histoire de chaussures....
De la frontière costaricaine à Pena Blanca je remonte le long du lac Nicaragua jusqu'à Rivas où j'embarque sur un "bateau" pour gagner l'île volcanique d'Ometepe. 

La particularité de l'île est qu'elle est composée de deux volcans le Concepcion et le Maderas tous deux en activités. Eh oui le Nicaragua est un pays en ébullition naturelle, une semaine avant mon retour il y a eu un tremblement de terre près de Léon de magnitude 6.6 et une coupole d'une église s'est effondrée.

Vue terrestre du volcan Madreras.
Ma Robens face à un panorama splendide.
En bonus un superbe coucher de soleil.

Le tour de l'île fait environ 80 kilomètres si l'île du Nord est asphaltée, celle du Sud est une piste pire que les secteurs pavés de Paris Roubaix....

Il me faudra 3h pour parcourir les 35 kilomètres de l'île !!!!  pourtant c'est plat alors je vous laisse imaginer l'état mais je peux vous dire que je fus bien secoué.

Maison typique de l'île.


En cas d'éruption mieux vaut savoir où aller pour éviter les coulées de laves et prendre ses roues à son cou euh ses jambes!!!!
Là je n'ai pas compris la route est rectiligne probablement ceux qui rentrent du bar beaucoup moins lucide voient la route comme çà....

Il y a des trous un peu partout çà prend un peu l'eau mais çà flotte. 


Granada une ville fondée au XVI siècle par les espagnols a gardé son style colonial.
Il faut de tout pour faire un embouteillage.

Mes chaussures souffrent aussi pourtant je marche peu!!!!
Heureusement sur ma route je rencontre Luis qui va me les réparer pour une poignée de Cordoba.
J'aime sillonner la ville aux façades multicolores.


Triste réalité que les touristes ne veulent pas voir et regarder, ici tout n'est pas coloré à Granada beaucoup de jeunes déambulent tout le jour avec un pot de colle au nez.
Les cuisines des marchés municipaux excellent endroit pour manger bon marché et frais.



Je rencontre Alvaro à la sortie de la ville de Managua, il gère une pépinière et tout de suite il me propose de m'héberger dans une petite maison. Super sympa.

Une tente dans une maison !!!! quelque chose ne tourne pas rond dans la tête de Robinson. Non les moustiques sont partout alors mieux vaut prévenir que guérir.
En route vers la frontière Hondurienne, la saison des pluies bat son plein et les rizières se remplissent


Siempre el Commandante Che Guevara est présent sur les murs des villes.
A Somoto siège de l'unité local de PLAN je suis hébergé par Téodora, Fatima, Ada , Vilma et Ely


La Petite Rose Des Vents est présente partout. Aventure à suivre.....

jeudi 20 juin 2013

Costa Rica 8148 km ( 2 éme partie)

Je rentre de nouveau au Costa Rica par la frontière de Rio Sereno en plein milieu des montagnes où pousse le café. J'aurais pu choisir la simplicité en passant par la côte mais je suis pour l'exotisme et la piste.
DESPACIO !!!! traduction doucement si je ralentis je tombe je  grimpe le col à 6 KMH  je peux compter les rayons.


C'est la pluie qui m'accueille mais j'ai la chance de trouver un corral pour m'abriter et cuisiner au sec.
Petite touche de couleur au milieu du vert jungle

Mon menu favori l'avocat.
Voici ce que donne en quelques minutes une pluie tropicale. Ce jour là il tombera en une heure ce qu'il tombe en six!!!!!
Sur la route je trouve en quantité des mangues.
Il n'y a pas qu'en Asie où l'on cultive le riz, le climat est y très propice.

A Punta Arenas j'embarque sur un ferry pour la péninsule de Nicoya.
Les premiers kilomètres de la péninsule sont asphaltés, le reste je vous le laisse découvrir par vous même.


De la piste forcément, une piste qui longe la côte Pacifique et ses magnifiques plages.
La fin de journée approche, je suis dans le créneau de la dernière heure où je dois me trouver un endroit pour camper avant que la nuit tombe. Même après 7 heures de selle je mets les bouchées doubles pour me trouver un bon spot.
Voilà ce que j'ai trouvé pour la nuit une petite plage.


Le bonheur d'être près de l'océan est d'aller se baigner lorsque j'ai trop chaud.



Forcément du à l'éloignement et la difficulté d'accès les plages sont désertes.


Le lendemain commence vraiment la première des quatre étapes, après quelques bornes de pistes, c'est sur la plage où je me retrouve à pousser le vélo et dans le sable c'est dur. Je croise naturellement personne.

Après la plage il y a plusieurs rivières à franchir dont le Rio Bongo qui n'est possible de franchir qu'à marée basse. C'est la rivière la plus dure à franchir car il y a du courant, large et profonde j'ai de l'eau jusqu'à mi cuisse mais surtout si la marée est haute il y a des crocodiles !!!
Il existe des raccourcis qui font gagner des dizaines de kilomètres en passant par des plages et en franchissant les estuaires.
A chaque le franchissement de rivière m'oblige à tout démonter mes sacoches et effectuer quatre allers et retours.

Petite séance de portage.
Lorsque la rivière n'est pas trop haute un peu fainéant je ne démonte rien.

La piste est très mauvaise avec des côtes très pentues et dans l'après midi la pluie tropicale transforme tout cela en rivière. Des conditions extrêmes pour le matériel, en une après midi je casse trois rayons, deux fois la chaîne et je crève. 

Mais après cette galère voilà où je me retrouve. Ce n'est pas le paradis çà!!!




Il n'y parait pas mais la piste est à plus de 20 %

alors je souffre et regarde droit devant pour rechercher une pente plus douce.
Petit arrêt pour le déjeuner, simple histoire de se charger en calories
Pour ma dernière nuit au Costa Rica je campe dans la baie de Junquihal. Un superbe campement avec en prime un super coucher de soleil