Durant des années j'ai bâti patiemment un rêve, celui d'un gamin qui désire réaliser le tour du monde à vélo. Le 7 mai 2012 je pose mes roues sur le sol canadien, il est temps de le vivre car les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. C'est le début d'une longue et belle chevauchée autour du monde en plusieurs escales.

De l'Océan Arctique, traversant les montagnes Rocheuses, passant les déserts mexicains, franchissant les jungles de l'Amérique Centrale, le cap toujours plus au Sud vers le Cap Horn je remplis toujours plus mes sacoches de souvenirs à chaque fois que je traverse un pays. Cette soif d'aventure m'amène à découvrir des paysages, des cultures, des peuples incroyables,mais ce voyage à travers les continents ne pourrait être extraordinaire sans une grande aventure humaine:
Une aventure humaine qui s'appelle :
PLAN INTERNATIONAL.

La fondation PLAN INTERNATIONAL est une ONG mondiale qui lutte pour construire et apporter un meilleur futur à des enfants dans des pays en développement. Pour moi aider un enfant aujourd'hui c'est changer son futur. Car eux sont l'avenir et donner du rêve à un enfant ne coûte rien mais son sourire n'a pas de prix.
Je me suis dit si j'ai la chance de vivre mon rêve pourquoi pas soutenir cette cause. Mon soutien reste simple, il consiste à promouvoir les actions de PLAN INTERNATIONAL sur le terrain par le biais des médias et de collecter des dons via la vente de mes autocollants dont je reverse tous les bénéfices afin de réaliser des actions auprès des communautés de PLAN INTERNATIONAL.

Cette aventure autour du globe porte le nom de la Petite Rose des Vents et via ce blog je vous invite à en vivre son histoire.

lundi 27 mai 2013

Costa Rica 5534 km (1 ére partie)

Un tampon s'ajoute au passeport avec le passage au Costa Rica. Un passage de frontière exotique puisque je remonte en barque la rivière Frio durant 3/4 d'heure, je débarque en fin d'après midi à Los Chiles. Je ne m'attarde pas dans moins d'une heure il fera nuit et je dois me trouver un camp pour la nuit. Un éleveur de bétail me proposera un coin de pâture.

Je me dirige vers le Sud, en traversant les plantations d'oranges, d'ananas, de cannes à sucres.

Les ananas sont à porter de mains. 
L'agriculture est une grande force économique du Costa Rica. Une grosse averse tropicale me pousse à rentrer sous un vaste hangar où j'assiste à une vente de bétail. Cela fonctionne comme une vente aux enchères.
Toujours de beau serpent  sur le bord de la route !!!! 
La partie atlantique du Costa Rica est l'une des plus arrosée ce qui explique pour cela et si  vert. J'ai l'impression de pédaler en Suisse.
La première étape costaricaine s'achève, j'arrive à San Miguel en fin de journée. Il tombe des cordes je me mets à l'abri, Freddy et sa famille arrivent et me proposent de rester chez eux pour la nuit. 

Freddy, Heidi, Valérie et Ricardo, une superbe famille qui m'ont accueilli avec le coeur sur la main. 

La vallée de San Miguel sous la grisaille c'est comme çà 11 mois de l'année!!!
J'hésite le bus ou le vélo pour gravir le col....  

le choix est vite fait malgré les 28 bornes de montée et les pourcentages monstrueux pas question de d'opter pour la facilité. 
Les efforts sont récompensés par des superbes paysages et des immenses cascades. 


Les pourcentages du col qui mène vers le parc du Poas sont parfois extrêmes et je dois me battre pour monter mes 70 kgs (de charges). 28 kms soit 3h30 d'efforts.
Ah les jolies rampes.

Plantation de café costaricaine. 
San José je suis hébergé par Jorge, le cousin de mon ami  Félipe. 
Ma chambre ou agence de voyage.

Félipe , Julie et Jorge. 
Sur la route de Cartago je dois franchir un péage... gratuit pour les vélos!!! 
Le dimanche matin aussi au Costa Rica c'est vélo j'en profite pour prendre un peu les roues. 

Ascension du paso Victoria. 
Village coloré de montagne. 
Ma cuisine au fond de la jungle.

Ma maison de campagne Robens.

Hum la journée s'annonce pluvieuse!!!!

Je compte pas le nombre de rivières que je franchis au risque de m'endormir sur le vélo.

L'hiver en Amérique Centrale c'est la saison de la pluie, la différence avec l'été les températures sont moins élevées mais 100% d'humidité c'est comme pédaler dans un sauna. Rien que regarder mon vélo je transpire.

Côte des Caraibes où Christophe Colomb posa les pieds il y a quelques siècles. 
D'autres ont voulu l'imiter mais ils y ont posé la cale.... l'équipage patiente sous un abri de fortune!!!!!
Une nuit sur la plage près de Puerto Viejo et en prime superbe coucher de soleil. 
En route vers le Sud et Sixaola point de passage vers le Panama.



samedi 18 mai 2013

Nicaragua 4485 km

J'entre au Nicaragua à Somotillo après avoir passé une quinzaine de jours à parcourir le Honduras.Ce pays a longtemps souffert de la guerre civile; aujourd'hui seul la quarantaine de volcans en activité et les tremblements de terre secouent le pays.
Je contourne la Cordillera Los Marrabios par le Nord pour éviter la route monotone de Chinandega. 
Ce ne sont pas des cordes qui sèchent sur l'arbre mais simplement des branches.

J'arrive à Léon la seconde ville du pays, ancienne ville coloniale espagnole aux façades colorées. 

Comment peut on résister à cette tentation avec le thermomètre qui frôle avec les 40° 

Un peu partout en ville on trouve ces petits vendeurs de fruits, légumes, etc

Camaieu de couleurs à Léon.


Taxi collectif à Léon !!!!
Après quelques jours de vacances à Léon je reprends la route vers les montagnes du Nord du Nicaragua, euh plutôt la piste et plutôt une sale piste. Elle serpente au milieu des paysages volcaniques des volcans Rata et Hoyo. Des portions de quelques kilomètres de sables la rendent impraticable en vélo alors je pousse durant plus une heure ma monture sous une chaleur de plomb. Cette piste débouche sur un petit village au milieu de nul part, une femme m'offre quelques mangues.

Dans les zones reculées du Nicaragua l'eau courante n'existe pas. Les enfants sont venus donc faire le plein d'eau au puit.

Moi aussi je vais avoir besoin d'eau ce soir et il faudra frotter .
En pleine action.

L'hiver est là mais la pluie se fait attendre tout est grillé.

Après avoir traverser la petite ville de El Sauce, la piste vers le Nord m'amène dans des endroits encore plus reculés.


En escaladant les cols nicaraguayens j'ai pris l'habitude de me retrouver face à des portions aux pourcentages très raides.


Transport collectif pour l'école ici on fait 7h/13h du lundi au vendredi.

Contrairement au Canada avec les pulpérias qui jalonnent le parcours il est facile d'acheter de la nourriture.

J'aime camper au sommet d'une montagne pour admirer le coucher de soleil.

Je viens de là bas.

Une autre quille vient de tomber 5 000 bornes en Amérique Centrale, soit 22 000 depuis le Canada en une année puisque je viens de fêter mon premier anniversaire de mon voyage. 
Perdu dans les montagnes construire un pont coupe trop cher, seul moyen la pirogue pour passer d'une rive à l'autre.

A présent je reprends ma marche vers le Sud, l''asphalte se trouve à quelques bornes de là à Las Praderas, où débute le long col qui conduit à Jinoteca.
Pour rallier Jinoteca depuis las Pradreras j'escalade un long col qui serpente au milieu de la jungle où poussent les bananiers.


Montagne, poids et chaleur un cocktail de choc qui me fatigue plus vite.
Oscaro un compagnon de route.

Au fond du chemin un endroit assuré pour passer une bonne nuit ici la jungle à fait place aux pins.

En pleine ascension du col qui mène à Matagalpa, une moto stoppe sur la route une visière se lève,
Où vas tu? Matagalpa. Où vas tu dormir cette nuit? dans la forêt. Si tu veux, tu peux dormir à ma ferme biologique il y a un couple de  cyclos quebecois qui y travaille. ok çà marche pour moi.
Voilà comment se passe les rencontres sur la route.Je ne sais jamais où je vais dormir et je ne sais jamais à quelle heure je vais terminer l'étape du jour. Le chemin est rempli d'imprévu c'est ce qui en fait son charme. 

Au sommet du col, vue sur la vallée

La route qui mène vers le Costa Rica est à présent asphaltée, il y a encore c'était une piste défoncée. Je m'en réjouis car....

Je ne suis qu'une ombre qui glisse sur la route, cela fait trois jours que je souffre de diarrhée. La chaleur  n'arrange pas les choses mais progressivement tout rentrera dans l'ordre.

Dans le Sud du pays la pluie se fait également attendre, finalement çà sera pour ce soir, un joli déluge.


San Carlos ville du Sud où je passe  la frontière du Costa Rica, pour cela j'embarque sur un bateau qui remonte le Rio Frio.

Le Rio Frio.